samedi 30 avril 2011

Beaufort et Charleston Caroline du Sud

17 avril 2011


Ce matin, nous quittons notre mouillage de Ste-Augustine à l’ouverture du pont ‘’Lyon Bridge’’ à 7 h..T° 60°F, vents de 15 Knts du Nord.

C’est la période de la pleine lune avec ses grandes marées; génial pour les marées hautes et un peu catastrophique pour ce qui est des marées basses.

L’intra-costal nous demande toute notre attention avec : ses courants qui nous déportent continuellement et nous devons sans cesse corriger notre route; et ses ensablements qui se déplacent constamment, du fait des ‘’Inlets’’(passage vers la mer) et même si mous suivons rigoureusement les bouées, nous risquons à tout moment de s’échouer.

Un peu avant d’arriver à notre ancrage prévu, nous sommes au plus bas de la marée et nous nous échouons sur un banc de sable. Rien de très sérieux, nous jetons l’ancre une heure, le temps que la marée remonte. Trois dauphins nous prennent en pitié et viennent nous encourager.

Nous atteignons notre destination à South Amélia River à 17 h. après une route de 51.6 m.n. à une vitesse moyenne de 5.7 Knts.



18 avril 2011

Nous quittons notre ancrage à 7 h, T° 60°F, vents de 15 Knts du NE. Dans 10 m. n. nous entrons en Georgie, paysage sauvage avec ses grands marais qui longent ICW et au loin, on aperçoit la forêt. L’ICW en Georgie est plus risqué à s’échouer car à certains endroits, nous devons y passer à marée haute. Nous n’avons aucun pont à faire ouvrir aujourd’hui, une contrariété de moins.

Caroline de La Grenouille, rejoint la garde côtière afin de s’informer des endroits plus à risque, pour la Georgie. Nous partons donc avec les informations requises pour éviter tout risque d’échouage.

Nous traversons 2 sounds (sortie de l’ICW vers l’océan Atlantique) et nous arrêtons à ‘’Jekkyll Island’’ à 14h30. Nous sommes à marée basse et nous devons faire escale ici parce que’’ Jekkyll Creek’’ est très ensablé et à marée basse, il n’y a que 0.5 à 3 pieds d’eau. Le marnage, ici, est de 7.8 pieds, alors demain, à marée montante, ce sera possible de passer.

Nous venons de parcourir 42 m.n. à une vitesse moyenne de 5.6 Knts.



19 avril 2011

Nous quittons notre ancrage à 7h15, T°70°F, vents de 5 Knts ESE et augmentant en A.M. à 15 à 20 Knts.

Nous sommes à mi-marée montante et’’ Jekkyll Creek’’ se passe très bien, malgré l’attention que nous devons apporté à notre sondeur. Nous traversons 3 sounds où les courants de marée jouent en nous poussant ou en nous freinant dépendant de notre direction et du type de marée.

Au milieu de l’A.M, nous subissons une invasion de mouches, genre’’ thon à cheval. Il y en a tellement, c’est à croire que l’on subit les plaies d’Égypte, bon, un peu exagéré mais à peine.

Juste avant l’arrivée du ‘’Altamaha Sound’’, nous évaluons la marée et la possibilité de le traverser, ce qui implique que nous devons traverser ‘’Little Mud River’’ où également, il y est très risqué d’y passer si la marée est trop basse. Selon nos prévisions, nous y passerons à marée mi-descendante, alors, on y va de l’avant, on s’y rend, le traverse sans difficulté et nous réussissons même à passer un dernier ‘’Sound’’, nous nous arrêtons à Crescent River. Petite rivière qui se jette dans l’ICW dont le paysage est très touchant, très nature. Nous ancrons à 14h30 près d’une épave de voilier et nous sommes à marée basse. Nous venons de parcourir 41 m.n. à une vitesse moyenne de 5.65 Knts.





20 avril 2011



Nous quittons Crescent River à 7 h., quelle douce matinée, T° 72°F, sans vent. Le paysage de carte postale à la sortie de la rivière, touche l’âme à son point le plus sensible. Si ce n’était des ‘’no see M’’ qui nous dévorent, tout rapprocherait la perfection.

Au cours de la journée, la T° culmine dans les 90°F et le vent se pointe de 5 à 15 Knts du NO.

En A.M., le trimaran Gaia, Judith et Louis de Nicolet prennent contact avec nous par radio, du moment qu’ils nous dépassent. Ils aperçoivent notre pavillon Canadien et nous envoient leurs salutations et leurs vœux de bonne route. Ces petits moments dans une journée de navigation nous touchent et nous encouragent à continuer.

Nous avons 2 ‘’Sounds’’ à traverser ainsi que 2 passages plus risqués dans lesquels nous devons prendre les marées en compte. Tout au long de la route, nous évaluons la situation et nous faisons au mieux.

Nous sommes plusieurs québécois qui remontons et, en fin de P.M., Hélène et Réjean de l’Interrompu nous passe et échange avec nous par radio leurs réflexions sur la route, nous vivons les mêmes contraintes et que c’est donc agréable d’échanger sur nos idées respectives; ça nous conforte dans nos décisions à venir.

Alors, notre prochain ancrage : Vernon River. À notre arrivée, au milieu de la rivière, Caroline de La Grenouille, tente de rejoindre un bateau de pêcheur qui se tient en plein milieu de la rivière, près de l’endroit où l’on désire mouiller. Nous désirons connaître leurs intentions mais elle n’a aucune réponse de leur part, même après 2 tentatives. Alors on avance doucement, une fois plus près, nous réalisons que c’est une épave. Heureusement que Caroline soit restée sans réponse sinon ça nous aurait donné des sueurs froides. Un peu plus loin, sur la rivière, une autre épave de bateau de pêcheurs; ça doit être mauvais ici dans le gros temps!!!!

Après toutes ces émotions, nous nous ancrons à 15h30 après une route de 46.3 m.n. à une vitesse moyenne de 5.8 Knts.

Ici, dans la rivière, le vent est nul, alors le 90°F est cuisant, très suffocant. Nous nous rafraîchissons avec notre douche portative, de la glace, de l’eau et les ventilateurs, et encore, c’est plutôt inconfortable, mauvaise nuit à venir.






21 avril 2011

Après notre nuit tropical!! Nous quittons l’ancrage à 6h50, T°73°F, brumeux sans vent, nous admirons un autre magnifique levée de soleil.

Nous tenterons d’atteindre Beaufort directement sinon nous ferons un arrêt à Bull Creek, selon les courants et les marées.

Nous avons 2 ponts à faire ouvrir et nous devons se conformer à leurs restrictions. Nous aurons à traverser 2 ‘’Sounds’’ et 2 passages à risque.

La T° se réchauffe dans les 90°F et le vent se lève du NE de 10 à 15 Knts.

En fin de journée, un gros nuage menaçant nous talonne, laissant échapper quelques gouttes de pluie sans plus.

Nous nous rendons à Beaufort et nous y arrivons à 18 h. Nous nous ancrons, nous sommes à marée basse et tout semble très correct. À la renverse des marées, le courant déplace les bateaux à tel point que l’on s’est retrouvé beaucoup trop près d’un voilier au mouillage, alors, après 3 nouvelles tentatives, nous finissons à trouver notre place, encore que ce n’est pas tout à fait parfait, puisqu’à notre babord une bouée ‘’No Wake’’ nous inquiète par sa proximité. Nous décidons de faire avec et nous allons la surveiller.

Nous venons de parcourir 61.2 m.n. à une vitesse moyenne de 5.69 Knts.

Nous entrons préparer le souper à 20 h; très longue journée.








22 avril 2011



Après une nuit pleine d’inquiétudes par rapport à notre mouillage, nous vivons l’évènement du jour : les marées, les courants, le vent, tout est en place pour que l’on se rapproche tellement du voilier de l’Interrompu que l’on peut se donner la nain. Nos défenses sont bien en place et heureusement puisque sans qu’on le veuille, nos 2 voiliers se mettent à l’épaule.

Nous surveillons la situation et après déjeuner, nous décidons de changer de place. Avec la marée, ce vent et ce courant, il est inutile de penser d’accoster au quai de la marina, alors nous nous éloignons de tous ces bateaux et nous nous retrouvons tout au fond mais à l’abri des collisions. Après plusieurs tentatives, notre ancre finit par tenir à notre grand soulagement. C’est la première fois, depuis le début de notre voyage que l’ancrage nous donne tant de soucis, ce n’est pas un endroit à recommander. Nous sommes à près d’un mille de la marina, nous ferons le trajet en dinghy..

Nous sommes en sécurité maintenant et mous pouvons penser à se rendre à terre. Alors, après dîner, nous partons vers la marina pour les douches et mous prenons le temps de visiter les alentours. Nous revenons au voilier car nous avons l’orage sur le dos.



23 avril 2011

Aujourd’hui, lessive, épicerie, plein d’essence et tour de ville.

Beaufort a été fondé en 1711. Beaufort prononcé ‘’Bew-fort’’ pour le distinguer de Beaufort de Caroline du Nord qui lui est prononcé ‘’Bofor’’ est la deuxième plus vieille ville de Caroline du Sud seulement Charleston est plus vieille. Le district du centre ville est inscrit dans le registre national des places historiques.

À l’époque, l’économie est basé sur la construction de bateau, l’indigo, le riz et plus tard au lucratif ‘’Sea Island Cotton’’ permettant aux propriétaires de plantations de construire de spacieuses demeures dans la ville le long de la rivière avec ses brises fraîches. Ces imposantes maisons ont attiré l’attention des producteurs de film et de nombreux films ont été tournés ici, entre autres : Forrest Gump. La guerre civile a apporté des changements dans le Sud et à Beaufort.

Le superbe parc juste devant la rivière a été créé de mains d’hommes, c'est-à-dire qu’ils ont rempli la rivière pour y créer un espace suffisamment vaste où ils ont aménagé un endroit tout en végétation où y longent des sentiers pédestres dans et en bordure de ce dernier.

Nous terminons la journée au’’ Emily’s’’, restaurant chic et convivial où l’on soupe en compagnie de nos amis Caroline et Paul.



24 avril 2011



‘’Joyeuses Pâques’’

Départ de Beaufort à 6h55, T°74°F vent nul et plein de ‘’No See M’’ encore. Nous nous présentons au ‘’Lady’s Island Bridge’,’ pont tournant d’où l’on peut apprécier un autre beau levée de soleil.

Au cours de la journée, la T° atteint les 90°F et les vents ESE de 10 à 15 Knts se stabilisent. La route se passe sans embuche, plutôt calme.

Nous arrivons tôt (14h30) à notre mouillage pour ce soir à Tom Point Creek, Caroline du Sud, réputé être un des meilleurs ancrages de la région. En entrant dans la rivière, le site est enchanteur : les oiseaux chantent, le soleil brille, des dauphins curieux viennent nous saluer et même une tortue nous tourne autour, la nature à son plus beau. Nous profitons du moment, on s’installe sur la pointe du voilier avec une limonade maison bien fraîche et un bon livre.

Le seul hic, la chaleur sans vent, bien difficile à supporter, nous cause de petits malaises, on se soulage avec les moyens du bord : de l’eau, de la glace et les ventilateurs.

Nous venons de parcourir 40.3 m.n. à une vitesse moyenne de 5.55 Knts.




25 avril 2011

Nous quittons Tom Point Creek pour Charleston à 6h30, nous avons droit à nouveau à un superbe levée de soleil; des images dont on ne se lasse pas.

Nous parcourons 26.4 m.n. contre-courant à une vitesse moyenne de 4.1Knts, c’est lent, et à Elliot Cut, encore plus lent avec 3 Knts dans le nez.

La température monte dans les 85°F et le vent se maintient de 5 à 10 Knts du SE. Le ciel commence à se couvrir, c’est moins chaud et bien confortable.

Nous arrivons à destination à 13h. Nous mouillons devant la ‘’City Marina’’, les courants y sont très forts, c’est à nouveau un ancrage que l’on devra surveiller de près.

Nous dînons vers 14h30, nous contactons les douanes américaines afin de rapporter notre position et nous rejoignons par téléphone la compagnie Verizon pour se racheter du temps internet sur notre clé-Verizon.

Nous prenons la météo à venir et nous sommes déçus de voir la mauvaise température annoncée pour demain, après demain et encore pire jeudi; nous n’avons pas une protection suffisante pour affronter les 30 Knts de vent SSE annoncés. Nous contactons Caroline et Paul de La Grenouille et nous réfléchissons aux actions que nous entreprendrons en fonction de la température annoncée.





26 avril 2011

Ce matin, T°88°F, nuageux, pluie intermittente. Nous partons à la visite de Charleston, c’est vraiment la plus vaste, la plus ancienne, la plus riche, la plus propre de toutes les villes que l’on a visité de tout le voyage.

Charleston a été fondé en 1670, en réalité ça a été un cadeau de Charles II d’Angleterre, à 8 Lords propriétaires, en récompense de leur loyauté.

À la fin des années 1600, les coloristes ont érigés une fortification autour de leurs installations pour les protéger d’assauts des Espagnols et des Français, des attaques des Indiens et des raids des pirates.

La croissance rapide de la ville a contribué aux mélanges des religions et des ethnies différentes : Français, Irlandais et les protestants Allemands ont migrés ici à Charleston aussi bien que des partenaires des ports de commerce des Bermudes et des Caraïbes.

Charleston a subi des guerres, des ouragans, un tremblement de terre et des soulèvements sociaux périodiques. Au 18° et 19° siècle , les propriétaires de terre se sont enrichis des ressources du coton et de la culture de riz. Après la guerre civile cependant l’économie a chuté.

En 1886, un tremblement de terre mesurant 7.5 à l’échelle Richter a presque détruit la ville; il a été ressenti aussi bien à Boston qu’à Milwaukee. En 1989, l’ouragan Hugo a endommagé les ¾ des bâtisses du district historique de la cité, causant des dommages de 2.8 millions le long de la côte.

Aujourd’hui Charleston rayonne encore comme un joyau, fier de son passé et confiant dans son futur.

Nous nous promenons à pieds dans cette vaste cité contemplant sa riche architecture, ses églises, ses cathédrales, ses cimetières très anciens. Nous visitons le ‘’City Market’’ qui s’étend à plus de 2 Blocs où les artisans et artistes y vendent leurs créations, vraiment quelque chose à voir.

Nous dînons à un sympathique resto de fruits de mer, le ‘’Crab House’’ où l’on en profite pour goûter à leurs fameux ‘’Crab Cake’’; délicieux.

Nous revenons au voilier en passant par un des beaux parcs très bien aménagés. Nous sommes de retour, juste avant que n’éclate une bonne ondée, on s’en sauve pour l’humidité dans le bateau. .Nous sommes très satisfait et heureux quoique aussi très fatigués, ça en valait la peine, le reste de la journée sera consacrée au repos.

Michel, lui, trouve assez de ressources pour le changement d’huiles et de filtre du moteur, quel courage. Nous préparons le bateau pour notre départ demain, nous partirons se mettre à l’abri dans une petite Cric afin de se protéger du mauvais temps annoncé jeudi.


















Jeudi 27 avril 2011



Nuageux, T°77°F, vent 15 à 20 Knts SSE. Nous quittons Charleston pour Price Creek à 8h50. Nous avons le courant avec nous et nous faisons une route de 21.3 m.n. à une vitesse de 5.8 Knts.

Juste avant notre arrivée dans la cric, nous pouvons voir des petites maisons des ‘’Hobbit’’ bien camouflées dans la la végétation, bien particulier.

Nous nous ancrons à 12h30, un endroit qui nous empêchera sûrement de chasser puisque l’ancre y tient comme dans du ciment. Nous subirons par contre les fureurs du vent car il n’y a aucune forêt pour nous protéger. Le paysage nous fait penser à nos ancrages en Georgie .Nous dînons, nous mettons le blog à jour.

Les nuages se sont dissipés et le soleil est bien chaud, la T° atteint 84°F avec un fort taux d’humidité, assez inconfortable, vive l’air climatisé à ces moments là, il faut faire sans, alors on l’assume.

28 avril 2011

Aujourd’hui, le temps est gris, la T° 80°F, nous consultons la météo et ils annoncent des alertes de tornade, nous sommes bien à l’abri, les vents soufflent dans les 30 Knts, nous sentons le vent et nous sommes protégés des vagues. Au cours de la journée, nous n’avons que peu de pluie, en effet sur le site internet sur l’image des prévisions météorologiques , nous sommes entre 2 zones de mauvais temps, on se félicite d’avoir quitté Charleston pour venir se protéger ici. À Charleston, ce sont des vents de 35 à 40 Knts avec des vagues de 4 pieds, on l’a échappé belle.

Nous en profitons pour nettoyer un peu le bateau. Et nous faisons les calculs de la route qu’ils nous restent à parcourir. En calculant, les journées de navigation, le ravitaillement, le démâtage et le remâtage, et les attentes de fenêtre météo pour traverser à Cap May, ils nous resteraient 42 jours avant d’arriver à Chazy au Lac Champlain , si tout va comme on le prévoit.



29 avril 2011

T°65°F, vent de 5 Knts du Nord s’intensifiant à 15 Knts au cours de la journée. Nous quittons Price Creek à 7h15. La route est bien difficile puisque nous naviguons à marée basse et la profondeur est bien faible, nous avons 5 pieds de tirant d’eau tandis que La Grenouille en a 6. Nous sommes en tête et à quelques reprises, le sondeur nous indique sous les 5 pieds, nous n’échouons pas, il doit y avoir des algues, c’est un peu stressant.

Encore une fois, nous avons à se battre contre une invasion de mouches, genre thon à cheval, c’est très déplaisant, le tue mouche les aérosols et rien n’y fait, elles sont vraiment collantes.

Ce soir, nous recevons à bord Caroline et Paul, nous soulignons l’anniversaire de Caroline, elle en est bien émue et nous passons une très agréable soirée.

30 avril 2011

T°80°F, vent de 10 Knts E.

Aujourd’hui, c’est la journée : lessive, épicerie, les pleins d’eau et de diésel.

Nous répondons à nos courriels et complétons le Blog pour le publier étant donné que l’on a une bonne collection internet.

samedi 16 avril 2011

Ste-Augustine

10 au 16 avril 2011


C’est notre deuxième arrêt à Ste-Augustine et nous ne nous en lassons pas. L’histoire que cette ville renferme est d’une telle richesse, c’est bon de s’y plonger. Ponce de Leon l’a proclamé possession espagnole en 1513. Pedro Menéndez, envoyé par King Philip II d’Espagne, et accompagné de 700 soldats et colons viennent s’établir et fondent Ste-Augustine après avoir expulser une garnison française récemment établi sur ce territoire. La première page de son histoire s’est déroulée sous le signe de la contrainte et de la violence

Nous nous sommes procuré des laissez-passer pour monter et descendre à volonté d’un petit train touristique (Sightseeing Trains) afin d’avoir l’opportunité de voyager et de visiter cette charmante ville.

De très belles rues piétonnières nous amènent au centre de très jolis boutiques et restaurants gastronomiques et nous guident jusqu’au quartier espagnol où l’on peut réellement voir l’influence espagnol qui est exercé ici à Ste-Augustine.

Nous visitons le ‘’Lightner Museum’’, situé dans l’ancien Hôtel Alcazar construit par Henry M. Flager, il y a plus de 60 ans, nous pouvons y apprécier différents artéfacts de l’histoire, des indiens Séminoles, des soldats anglais, espagnoles à travers leurs différents conflits. Nous y voyons aussi les richesses marines; l’histoire scientifique : microscope, balance, boussole, sextant; des instruments de musique de toutes sortes et des boîtes à musique où l’on a l’opportunité d’y apprécier la mélodie qui est gravé sur un large disque de ‘’ Brass’’; et des horloges et des horloges de tout acabit; vaisselles, pichets, lampes à l’huile digne des plus somptueux châteaux; des meubles antiques, des toiles, des sculptures. La bâtisse en elle-même est un réel musée avec son sauna, sa piscine, sa vaste salle de bal, nous ne pouvons qu’imaginer les soirées qui s’y tenaient avec ses grands orchestres, que de belles valses ont dû se danser ici.

Nous avons l’opportunité d’apprécier l’authentique vieille prison construit en 1891 par Henry Flager et classé monument historique en 1987. Elle a servi de prison de comté jusqu’en 1953. Nous visitons sur ce site d’autres musées avec plusieurs autres curiosités. Laurrel et Hardy dans un concert de boîtes de conserve a réussi à prendre Michel dans un attrape-touriste.

Nous visitons aussi La Maison Gonzalez-Avarez, connu sous le nom ‘’The Oldest House’’, elle représente une chronique exceptionnelle de la vie de Ste-Augustine au cours d’une période de plus de 400ans. Cette maison fut déclaré monument historique en 1970.

Au ‘’San Sebastian Winery’’, maison des vins où l’on apprécie un visite guidée des lieus et nous pouvons profiter d’une dégustation des vins préparés sur place.

Du côté gastronomique, en plus du Bistro de Leon, nous nous rendons au ‘’Columbia Restaurant’’, où l’ambiance espagnol nous touche à tel point que la visite de l’Espagne sera sûrement notre prochaine visite en pays étranger; nous complétons notre tournée de resto avec le resto Rhett’s où l’ambiance d’autant en emporte le vent y règne avec Clark Gable et Scarlett O’Hara y tenant la vedette. Nous apprécions la cuisine contemporaine avec en musique de fond du piano et le musicien vient nous causer à la table. Toujours agréable d’apprécier ces petits plaisirs que nous avons la chance de partager avec nos amis : Caroline et Paul de La Grenouille.

Nous sommes fin prêts à repartir après avoir profité au max de cette belle cité.