Degré de difficulté : difficile
Selon les guides , il s’agit de l’excursion la plus
variée et la plus impressionnante de la Dominique. La forêt humide s’élève
entre 540 et 690m puis descend d’environ 30 m vers la rivière des 3 pitons.
Vers la fin du parcours, se trouve la vallée de
désolation avec ses ruisseaux d’eau chaude, ses dépôts de soufffre et ses
fumérolles. Ultimement, on arrive au lac qui possède un chaudron d’eau
bouillante d’environ 63m, alimenté par deux petits ruisseaux.
Nous partons tôt en taxi, Cecil au volant, qui nous
conduit à Titou Gorge d’où débute le sentier. Sur place Isa, un guide nous
conseille pour le parcours. Il pleut, il pleut et il pleut encore….nous
n’avions pas prévu tant de pluie qui rend le parcours très boueux et glissant
qui augmente la difficulté du sentier. Nous sommes vraiment estomaqué par toute
la beauté du paysage, c’est sauvage, naturel, grandiose, c’est la jungle au
sens propre. De prime abord le sentier nous paraît tout à fait praticable et au
fur et à mesure que l’on avance, on se croirait par endroit en escalade, sans
cordage….
Juste avant d’arriver à la vallée de la désolation, nous
nous sommes joints à un groupe qui semblait être guidé par un responsable, ils
sont vites, trop vites….En bordure du volcan, nous avons une descente très
abrupte et glissante, Françoise, avec la force qui lui reste est inquiète de
s’engager et craint ne pas avoir la capacité de se retenir si par accident la
boue l’entraîne dans le ravin juste à côté. Michel, bon prince reste pour
l’accompagner et Mario continue avec le groupe. Nous avons l’intention de
l’attendre au refuge ouvert tout près…Nous sommes trempés, il vente un bon 25,
30 Knts ici en montagne et nous avons très froids, impossible de se réchauffer,
ce n’est pas possible de l’hypothermie dans le Sud.
Un groupe de Français arrive et eux font la randonnée par
étape, ils resteront ici ce soir pour la nuit…bien courageux, ces jeunes dans
la vingtaine. Nous décidons de reprendre la route du retour et l’on demande aux
Français de faire le message à Mario qu’on l’attendra à Titou Gorge....
Le message s’est bien rendu, à environ mi-distance de
notre arrivée, Mario nous arrive, il nous raconte son expérience et il est
enchanté d’avoir pu aller au bout de ce défi extrême, il peut se compter parmi
l’élite de ceux qui complètent le parcours. Si le terrain aurait été sec, c’est
certain que l’on aurait continué, nous y étions presque, on le voyait fumé, nous
avons joué de prudence… Un jour, on se reprendra avec des vêtements en
conséquence, Mario aimerait bien nous accompagner à nouveau la prochaine fois.
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| Régulièrement, la nature nous gratifie de beaux arc en ciel, on ne s'en lasse jamais |
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| Des bateaux de croisière transitent en Dominique, 1 à 2 par jour en haute saison |
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| Quel beau spectacle!!! |
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| Nous sommes en pleine forme, pour la randonnée, Cecil se fait attendre.... |
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| Déjà au tout début, des chutes et une cuvette à gauche creusé à même la pierre par de forts courants |
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| Des marches de hauteur tout à fait inégales |
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| En montagne, nous sommes dans les nuages |
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| Et encore des nuages |
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| Au retour, l'eau de pluie a miné le terrain et a emporté des marches, c'est acrobatique par moment |
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| On se réchauffe avec ce que l'on a sous la main |
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| Ravins, montagnes, nuages, tout un spectacle |
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| Eau sulfureuse qui s'écoule dans les sentiers |
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| Toute cette végétation, n'est-elle pas magnifique |
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| On doit descendre à travers ces racines, pas toujours facile |
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| Le sentier est plutôt abîmé suite aux pluies que l'on vient de vivre, les billots qui forment les marches ont déboulé |
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| Sentier très boueux |
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| Mario a raison d'être fier, notre champion de la journée.... |
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| Bien heureuse quand même de la route parcourue |
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| Et un arc en ciel qui nous accueille à l'arrivée |
