jeudi 30 mars 2017

2017-03-19 aux 2017-03-29 Beau séjour à Samana, République Dominicaine

Nous profitons d’être en marina pour donner un peu de fraîcheur à Grands-Pas1.Deux plongeurs s’offrent pour caréner la coque ($$$) André Sévigny, un Québécois qui vit ici sur son bateau depuis quelques mois nous négocie un prix plus raisonnable. On profite d’avoir de l’eau à volonté pour nettoyer le pont, les strati-glass (fenêtre du bimini-dodger), le cockpitt et tout l’intérieur, y compris le frigo-congélateur, le poêle et le four.

Nous avons un signal internet au bateau et à la marina, on en profite, les impôts, c’est maintenant chose du passé. Parfois si le signal est suffisamment bon, on peut écouter les nouvelles RDI, ça fait du bien de se remettre à l’heure du jour du Québec.
Nous profitons du gym, des piscines à déversement, des belles terrasses et du resto, c’est la grosse vie, et on se la coule douce, on l’apprécie vraiment.

Ici, sur le site du ressort, il y a un petit dépanneur, pas suffisant pour faire des provisions, on doit se rendre dans la ville de Samana à l’épicerie Chito et au marché pour les fruits et légumes, nous prenons un taxi pour nous y rendre. Il nous attend, le temps de faire les courses….
Le contraste entre le ressort et les locaux est plus que frappant, ce n’est pas très propre, pauvre et pas tout à fait sécuritaire, nous sommes bien heureux que le chauffeur de taxi nous attende. Au marché, on se croirait dans un film, c'est un peu hallucinant. Les étalages de poulets à vendre à l’air libre avec les mouches qui s’y promènent. Il y a de l’animation et le marchand qui nous vend ses légumes, a un pistolet dans sa ceinture arrière. Nous sommes revenus de là avec peu de provisions et un peu découragé.

Il y a près d’une semaine, deux Québécois, Sandra et Mathieu sont arrivés avec leur bateau Amanoka qui est un voilier Bénéteau Océanis 36.1, 2000, le même que le nôtre. Ils ont le même itinéraire que nous et nous projetons de traverser aux Turks et Caicos en leur compagnie.
André nous offre de nous conduire à l’épicerie, il connaît la place et les produits, il nous accompagne et nous conseille, grâce à lui, on réussit à compléter nos réserves de bouffe.

Belle petite gang de Québécois, on se rencontre, on discute météo, on échange à un 5 à 7 sur le bateau de André.
Le 28, André nous fait découvrir un petit  resto italien tenu par Paolo. Tout un personnage, il parle italien, espagnol, catalan, anglais et  français. Très sympathique avec un humour pince sans rire, charmant monsieur. On se régale de pâte maison (lasagne en entrée et ravioli épinard-crevettes sur sauce rosée en plat principal) et d’un tiramisu maison évidemment, au dessert ‘’delicioso’’….

La beauté de se retrouver ici pour 2 semaines a permis de pratiquer notre espagnol, chacun à notre niveau. Les gens sont patients et heureux d’échanger en espagnol avec nous.
Belle fenêtre météo se présente pour traverser aux Turks et Caicos, le 31 si rien ne change d’ici là, ce sera une traversée de 48 heures avec un arrêt à Big Sand Cay pour une nuit après 36 heures de navigation, il est nécessaire de s'arrêter afin de faire le banc des Turk à la clarté. On devrait être à Sapodilla Bay aux Turks et Caicos le 2 à 18 hres ou avant.  


Gym bien aménagé, tapis roulant

avec en prime une vue à couper le souffle tout en s'entraînant


Extraordinaire

Bicyclette avec choix de programmes

Et l'elliptique....

Dans un gym aménagé et à l'air climatisé

Quelle vue

 
Saucette à la piscine à débordement après l'entrainement, il y a 5 piscines sur le site
 
Sur le site, très protégé, en plus du ressort, de nombreux condos sont construit tout autour donnant un complexe de rêve

Entrée du ressort, on y attend notre taxi

Restaurant BACCO, italien et charmant situé à Samana, On aperçoit, André, du voilier Audrey 96, Michel ainsi que Paolo le propriétaire, Ils y font des pâtes maison succulentes.

Ici, en grande conversation et également à l'écoute sur nos expériences d'aventure, Sandra et Mathieu du voilier Amanoka

Piscine à débordement en bord de mer 

Il y fait bon de se reposer tout en observant la nature 

Et également y faire quelques longueurs à la nage

Dans un environnement de toute beauté, imaginez les oiseaux sont très présents et nous enchantent avec leurs doux chants, que c'est apaisant...




Arbre hibiscus tout en fleurs, c'est le printemps, on s'est laissé dire que ce sera à couper le souffle dans peu de temps

Terrasse du ressort, on s'y rencontre, on fait de l'internet au son d'une musique douce et à l'air climatisé, même si c'est ouvert sur l'extérieur


Réception du ressort

À l'étage, Spa, Gym, Douches,Resto, Bar, et Salle de Réunion

C'est ici que l'on s'est installé pour nos impôts

André et Roxy à bord de son voilier Audrey 96

Sara et Mathieu à bord de leur voilier Amanoka, le jumeau de Grands-Pas

Une petite bouffe, la veille de notre départ, au resto de la marina, ils ont de la pizza que l'on dirait gastronomique, on s'est payé la traite, pour Françoise: pizza aux crevettes marinés à l'huile d'olive-ail-persil et Michel, conservateur, pizza aux peppéronis



lundi 20 mars 2017

2017-03-13 au 2017-03-18 De Puerto Real, Puerto Rico à Samana République Dominicaine

On profite de l’endroit à Puerto Real, Jose, qui travaille à la marina s’improvise chauffeur de taxi ($$) pour nous et l’on peut faire notre marché à Cabo Rojo, et le 14 , la veille de notre départ nous conduit à Mayaguez pour nos formalités de départ de Puerto Rico, on aurait bien aimé avoir notre LBO(Local Boater Option) que Normand de Panache nous a recommandé et notre Decall, ces deux documents nous auraient permis des formalités plus simples à notre entrée aux USA, mais au bureau de Mayaguez, il aurait fallu prendre un rendez-vous et le prochain correspondait en avril, alors, on se procurera ces documents aux USA si c’est nécessaire.

Le 13, deux voiliers Québécois arrivent de Samana à Puerto Real après un passage plutôt musclé dans le Mona Passage. Les équipages : Véronique et Serge de Sanflo ainsi que Line et Gilles du voilier Catmarraine ne semblent pas en trop mauvais états malgré la bonne navigation de 31 heures qu’ils viennent de traverser. Le 14, nous les rencontrons, et bien dommage que nos routes se séparent déjà puisque pour nous c’est demain que l’on traverse le Mona Passage en direction de la République Dominicaine.

Nous faisons bonne route vers Samana, nous partons à 7h10 le 15, les conditions sont très bonnes quoique les vents ne sont pas tout à fait assez fort pour y aller qu’à la voile, alors, on y va voile-moteur. En traversant la Baie de Samana, on réalise qu’elle est très populaire et qu’à flan de montagne de multiples Ressorts accueillent les touristes. Encore une fois, un dauphin vient nous accueillir juste avant notre entrée à 12h10 le 16( 29 heures de navigation), à la marina de Puerto Bahia, Samana, République Dominicaine. Nous sommes accueillis chaleureusement dans cette luxueuse marina-ressort  à prix bien raisonnable. Nous avons droit à toutes les infrastructures du ressort et on se promet bien d’en profiter.

La République Dominicaine, partage l’île avec Haïti, c’est la 2ième île en importance des Caraïbes après Cuba. Le relief y est varié, montagneux en son centre tandis que la côte bordée de plaines et de collines abrite quelques unes des plus belles plages des Caraïbes. Santo Domingo en est la métropole et sa capitale, le mausolée de Christophe Colomb se trouve à Santo Domingo.  
Puerto Real, Puerto Rico, sympathique village de pêcheurs, la plupart ne parlant qu'espagnol, pas le choix, on essaie de baragouiner un peu d'espagnol pour se faire comprendre. Ici, devant la marina, plusieurs mais vraiment plusieurs pélicans s'en donnent à cœur joie en plongeon et s'alimentent de bons poissons frais.

En vol

Et au repos bien mérité

Au levée du jour, les pêcheurs commencent à quitter pour une belle journée de pêche
 
Le voilier Sanflo (Véronique et Serge) bien ancré après leur bonne navigation du Mona Passage

Et Voici, le voilier Catmarraine (Line et Gilles), Gilles ressemble à Guy, le frère de Françoise

Un autre Québécois, Martin du Cata Double Instinct, qui a un projet de tout du monde à 45 ans....

La marina de Puerto Real, à notre départ
 
Île Desecheo, au sortir de Puerto Rico, on la voit de loin et très longtemps

Coucher de soleil dans le Mona Passage

Levée de soleil, près de la côte de la République Dominicaine

Paquebot Aida, déjà rencontré à St-Thomas, sûrement avec des passagers différents à bord, ici, ancré juste devant la marina. Plusieurs invités sont partis à l'observation des baleines, ces denières descendent du Québec pour mettre bat de leur tout petit ici, dans la baie de Samana, tous les hivers. On peut les observer en février et en mars.
 
Superbe Marina-Ressort, en préparation ce matin d'une régate amicale. On nous a offert d'y participer et l'on aurait 2 jours gratuits si on la fait....malheureusement, nos assurances ne permettent aucune régate même celle amicale.

Grands-Pas à son quai

Les préparatifs de la régate s'enclenchent, la fébrilité est dans l'air, même amicale, les gens allègent leur embarcation en vue d'une meilleure performance, c'est vraiment pris à cœur.

3 équipages, nos voisins avant le départ...
 
La marina s'est vidée de plusieurs voiliers qui participent à la régate

Piscine de débordement où l'on fait quelques longueurs de mise en forme dans cet endroit idyllique

Vu de l'étage du ressort, sur la terrasse de la piscine

Et c'est parti, pour la régate
 

lundi 13 mars 2017

2017-03-07 au 2017-03-11 Salinas, Gilligan’s Island, Puerto Real, Puerto Rico

Les racines de Puerto Rico sont multiples, Espagnole par le peuplement colonial de l’île, Africaine par le biais du commerce des esclaves au XIXème siècle et enfin Américaine pour la plus récente phase de l’histoire du pays. La culture Portoricaine plonge ses racines dans un riche métissage.

Le 10-03-2017, nous quittons Salinas, on se dirige vers Gilligan’s Island, on y entre à travers les récifs, quand même bien indiqué sur les cartes. À notre entrée, un très beau dauphin est venu nous saluer tout près du bateau. Gilligan’s Island appelé antérieurement Cayo Aurora, après qu’une femme dans la quarantaine s’est échappé de la misère et des mauvais traitements des baraques des travailleurs près de la ferme La Ballena, et a nagé jusqu’à l’île, elle en a fait sa maison Robinson Crusoe et a vécu de la mer. En 1970, les locaux y ont tenu des BBQ aux porcs et ont rebaptisé l’île : Gilligan’s Island après la populaire série télévisée qui portait ce nom. Sur les cartes, elle apparaît comme Cayos Cana Gorda.

Le 11-03-2017, on se dirige vers Puerto Real, d’où l’on pourra attendre une bonne fenêtre météo probable selon les prévisions sera le 15 mars (mercredi) et le 16(jeudi) si évidemment rien ne change. À notre arrivée à Puerto Real, nous allons à terre et on contacte les autorités américaines pour les avertir de l’endroit où l’on est. Avec le ‘’cruising’’ permit, tout se déroule comme sur des roulettes, moins de 5 minutes au téléphone.
Petit resto à Salinas où l'on peut faire internet avec un très bon signal

Vu de la marina du resto

La marina est construit dans une mangrove, on y voit ici les branches qui traversent l'endroit

Vu de notre ancrage à Salinas, d'un côté et
 
de l'autre

Grands-Pas à l'ancre, à Salinas 

À Gilligan's Island, nous avons l'opportunité de saluer Nancy et Curt du cata Rum Tum Tiger qui eux descendent vers le Sud et ils laisseront leur bateau en Grenade

Gilligan's Island, des îles couvertes de mangroves juste derrière les récifs

Le phare de Cabo Rojo, sur la pointe Ouest de Porto Rico, impressionnant ces falaises

Nous avons un passager inattendu, un Fou Brun a atterri sur la pointe du bateau, il y a passé un bon bout de temps, il s'est bien reposé avant de reprendre son envol. Il nous a laissé un petit cadeau que l'on a eu à nettoyer, ce n'est pas si grave, l'expérience en valait la peine. 

Tout près de la Baie de Puerto Real où l'on se dirige