Nous
quittons Wrightsville à 7h20 le 27, nous faisons un arrêt à Little River tout
près d’un Inlet(bras de mer), les bateaux casinos passent tout près pour
prendre la mer en eau international pour avoir le droit de tenir ce lucratif
commerce. Nous entrons en Caroline du Sud. Ça commence à être un peu plus
chaud, c’est moins difficile.
Le paysage
est assez pittoresque et les demeures qui longent l’intra-costal sont si
majestueuses, c’est beau à voir. Les palmiers si chétifs en Caroline du Nord sont
magnifiques maintenant et ornent les terrains dans leur aménagement paysager.
Nous rencontrons des bancs de dauphins en quantité, c’est toujours émouvant…
Sur la
Wacama River, le 28, il y a des plantes
aquatiques en quantité qu’il nous faut contourner puisque qu’elle cache de
vilains morceaux de bois, on finit notre journée sur les genoux, on
s’arrête à Butler Island à 7 miles de Georgestown.
Le 29, nous
mouillons à Georgestown, petite ville qui du temps de l’esclavage, avait son
économie basée sur la culture du riz, elle fournissait la moitié du riz
consommé aux États-Unis, et la culture de l’indigo. Depuis l’abolition de
l’esclavage ces commerces n’étaient plus viables. Aujourd’hui, c’est le bois de
construction suivi des produits de papiers et du métal qui font vivre cette
localité.
Nous nous y
arrêtons que pour refaire les pleins et la lessive. Demain le 31, nous repartirons
sur notre lancée et d’ici 7 jours si tout va comme on l’espère nous devrions
atteindre la Floride. Alors ce sera la Caroline du Sud, la Georgie, et
finalement Fernandina Beach en Floride. Il est bien possible que les connexions
internet soient difficiles dans ce trajet.
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Mouillage à Little River, le matin de notre départ |
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On y joue et rien d'autres....sans issue. |
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Plusieurs bâtisses sont construites sur pilotis, ils doivent se protéger des ouragans |
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Phare à Little River |
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Une des fabuleuses demeures que l'on rencontre dans l'intra-costal |
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Ces arbres subissent les marées de 4.5 pieds, la nature sait s'adapter à bien des conditions difficiles. |
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Ce n'est pas des guirlandes d'Halloween qui pendent de ces arbres, c'est des ''Spanish mug'', plantes parasites |
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C'est des bouquets comme ceux-ci et en grandes quantités que l'on doit éviter |
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C'est en travers de ces plantes que l'on slalomme |
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Et au mouillage, il y a de ces branches énormes qui se promènent avec le courant de marée |
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Notre mouillage à Georgestown |
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Ici, ils n'ont pas de problèmes avec le verglas |
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Demeure à Georgestown |
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