vendredi 27 mai 2011

Chesapeake City à Caoe May

25 mai 2011


T° 73°F augmentant à tout près de 80°F dans la journée. Les prévisions météo sont bonnes avec des vents de 5 à 10 Knts, variant du NW, N, NE et SE.

Nous quittons Chesapeake City à 5h05, 1 heure avant la marée haute, comme suggéré par Skipper Bob. Nous finaliserons la route du ‘’CD Canal’’, traverserons la ‘’Delaware Bay, 70 milles nautiques. Il fait encore nuit et nous sommes un peu inquiets de prendre le canal, plutôt étroit. D’énormes barges et de grosses embarcations de toutes sortes y circulent et pour les éviter, nous craignons frapper des piliers invisibles au radar sur les abords de celui-ci.

Quelle bonne surprise d’apercevoir le canal éclairé de chaque côté, bien balisé comme une piste d’atterrissage, si nous avions su, nous serions partis 30 minutes plus tôt.

L’atmosphère est enchanteresse, la nature est douce avec des effluves de fleurs et les oiseaux qui nous émerveillent avec leurs sérénades.

Nous sommes freinés dans le canal par le courant, nous faisons à peine 4.3Knts de vitesse mais aussitôt notre entrée dans la baie du Delaware, les vitesses au lock sont passées de 6, 6.5, 7, 8 et tout près de 9 Knts, ce qui nous fait une vitesse moyenne en fin de journée de 6.8 Knts.

Nous devons négocier avec les ‘’crabs pots’’ dès que nous quittons la route indiquée par la ligne magenta. Nous croisons de nombreux débris de poissons morts laissés par les pêcheurs. Des dauphins frétillants, 3 ou 4 sont à faire des prouesses et des arabesques qui nous étonnent, et à cette latitude, nous sommes agréablement surpris.

En entrant dans le canal qui nous mènera à Cap May, La Grenouille est abordé par la garde côtière pour une vérification de sécurité, nous diminuons les gaz et après une quarantaine de minutes, le contrôle est terminé et nous pouvons reprendre notre route. La Grenouille a réussi avec succès cette épreuve.

Nous jetons l’ancre à 16h devant le poste de la Garde côtière de Cap May, très heureux d’être arrivés à destination.









26 mai 2011

Visite de Cape May en images.




mardi 24 mai 2011

Anapolis et Chesapeake City

23 mai 2011



La nuit dernière nous a été bien difficile avec un de ces roulis bien difficile à tolérer, on ne peut pas parler de sommeil réparateur. Alors à 5h15, à notre levée, nous prenons la météo et il annonce pour aujourd’hui des vents de 15 à 20 Knts avec des rafales à 25 et ce n’est pas tout des averses et des orages avec des vents du S. SE., ce qui veut dire que l’on sera trempé jusqu’au os. Nous ne sommes pas certains d’avoir toute l’énergie pour naviguer dans ces conditions, nous contactons nos amis de La Grenouille et d’un commun accord, nous décidons de nous accorder une autre journée à ‘’Anapolis’’, d’autant plus qu’avec la météo à long terme nous devrons attendre à vendredi pour avoir les conditions pour traverser la ‘’Delaware Bay’’. Il y a aussi le lac Champlain qui ne se stabilise pas, les écluses ne sont pas prêtes d’être en fonction, si ça continue comme cela.

Nous profitons de cette journée pour finaliser quelques petites tâches que nous repoussions faute de temps. Nous suivons la météo de près puisqu’elle change à chacun des nouveaux bulletins.

Nous descendons à terre et pour éviter la manipulation du dinghy ( le descendre et le monter sur l’arche), nous prenons le water-taxi. Un genre de bateau-navette, monnayant quelques dollars, circule et nous laisse où nous le désirons à terre ou sur une autre embarcation. C’est un service qui est offert dans certaine marina et qui s’avère utile dans certaines occasions.

Nous prévoyons notre départ pour demain si la météo continue à être convenable.








24 mai 2011



À notre levée, après une bonne nuit sans roulis, la température est de 74°F et monte au-dessus de 85°F au cours de la journée, c’est très humide. Nous prenons la météo et les vents annoncés sont de 10 à 15 Knts du SE, probabilité de pluie et d’orage en fin de journée. Tout est parfait pour notre départ de Anapolis à 5h50.

Pendant la navigation, nous devons porter attention aux nombreux détritus, témoins silencieux laissés par le mauvais temps d’hier, quand nous voyons ça, nous sommes bien heureux d’avoir été assez sage de rester sur place pour laisser passer ce coup de bélier.

Toute la journée nous avons eu le courant avec nous, ce qui nous a permis de faire notre route de 54 milles à une vitesse moyenne de 6.1Knts.

Les 207 milles de la ‘’Chesapeake Bay’’ sont derrière nous, nous avons effectué le trajet en 4 jours.

Nous arrivons à ‘’Chesapeake City’’ à 14h55 et nous nous ancrons dans un beau mouillage où nous sommes à l’abri de tous les côtés, un vrai trou à ouragan.



dimanche 22 mai 2011

Chesapeake Bay et Anapolis

17 mai au 22 mai 2011


Nous venons de traverser la ‘’Chesapeake Bay’’ au 3/4 , la Potomac River est passé et nous sommes présentement à ‘’Anapolis’’ pour la lessive , l’approvisionnement et un peu de repos.

Nous avons fait escales pour la nuit à Hampton River, Deltaville et Solomon. De très beaux sites où nous nous sommes reposés de nos rudes journées de navigation qui se résume : départ vers 6h , nous parcourons près d’une cinquantaine de milles nautiques par jour et nous arrivons en après-midi à notre destination prévue.

La température nous a été plutôt clémente, nuages, soleil et très peu de pluie si ce n’est quelques orages en soirée ou pendant la nuit et heureusement c’est bien confortable avec des T° au matin dans les 65°F qui se réchauffe dans la journée à tout près de 80°F.

Les vents annoncés à la météo de 5 à 10 Knts du Sud qui aurait été idéal pour notre route ont été plutôt de 15 à 20 Knts par moment, du NE,. Alors, nous avons traversé la Chesapeake Bay avec ce vent en pleine face avec des vagues de 3 à 4 pieds qui nous freinent et qui camouflent les fameux ‘’crabs pots’’ que l’on doit éviter. Les câbles qui les retiennent pourraient se prendre autour de l’hélice et provoquer des bris que l’on ne souhaite pas.

À la hauteur de Solomon, nous longeons une base aérienne militaire que nous n’avions pas remarquée l’automne dernier. Des jets F16 et F18 nous passent au-dessus de la tête dans un chassé-croisé d’atterrissages et décollages. Des transporteurs militaires en série y atterrissent un à la suite de l’autre. Un avion à décollage vertical nous surprend dans sa manœuvre. Des hélicoptères survolent la région, un vrai spectacle. Nous avons appris que Ben Laden est mort, peut-être que la situation politique actuelle amène les militaires en état de crise et sur le qui-vive, de là toutes ces manœuvres.

Nous vous avons parlé de la période de nidification, hé bien, les petits sont nés. Pratiquement tous les marqueurs dans la Baie de Chesapeake sont squattés de nids d’aigle où maman et papa protègent et nourrissent leurs petits. Leurs cris perçants nous signalent leurs présences et nous avertissent de nous tenir à l’écart, nous sommes aux premières loges.

Nous surveillons la crue spectaculaire du La Champlain, et nous venons d’apprendre que les écluses ne seront pas ouvertes avant minimum 1er juin, les marinas sont congestionnées, nous devrons regarder cela de près et reconsidérer notre itinéraire, c’est à suivre.

Samedi en soirée, nous avons soupé avec nos amis Caroline et Paul au chic resto italien ‘’Maria’s’’. Vraiment un environnement très agréable de cette endroit où à prime à bord nous avons cru qu’il était très petit, nous n’avions vu que le premier étage avec son bar; nous avons été surpris par ses 2 étages bien aménagés. La musique d’ambiance était italienne et les mets succulents, chaude atmosphère, une autre soirée mémorable.

Après souper, nous nous sommes promenés dans les rues de la ville, Anapolis nous montre un tout autre visage qu’à l’automne dernier. Étant donné l’académie naval, plusieurs jeunes officiers soulignent leur graduation et circulent en uniforme avec à leur bras de très jolies jeunes femmes en robe de soirée. Alors se côtoient ces gens d’un chic fou, les touristes et les navigateurs à voile, à moteur, en Kayak. C’est la mec plus ultra des gens de bateau.

En circulant dans les rues, on se croirait dans le vieux Québec avec ses boutiques et toute sa magie.

Dimanche, nous finalisons nos préparatifs pour notre départ lundi. En fin d’après-midi, Pat et Karen de ‘’Artfull Dodger sont arrivés dans ‘’Spa Creek’’ et ils ont pris un boule de mouillage tout près de nous, il y a un bon moment que l’on ne s’est pas vu; depuis Nassau, quel plaisir de voir ces visages familiers. On se reverra à Chesapeake City.








lundi 16 mai 2011

1 mai au 16 mai

1 mai 2011


T° dans les 80°F, nous nous rendons à une petit café ‘’Coffee Break’’, pour déjeuner avec Caroline et Paul. Nous en profitons pour mettre en commun les ancrages prévus pour le retour et discuter de la stratégie que nous prévoyons, tant au niveau de la route à faire chaque jour , qu’aux arrêts pour le ravitaillement.

Nous devions quitter aujourd’hui, sauf un petit pépin s’est présenté : La Grenouille a un problème de fuite d’huile à son moteur, Paul planchera là-dessus et Michel se met disponible si besoin. En milieu d’après-midi, tout est sous contrôle et nous sommes parés pour le départ de demain.

Nous en profitons pour compléter des petites commissions non urgentes et de remplir les réservoirs d’eau à ras bord.

Pendant que l’on fait le plein d’eau, une foule de’’ no-see M’’ (petites mouches à peine visible et qui piquent , on les sent, ouille que ça fait mal et la douleur et la démangeaison se fait sentir un bon moment, il y a des navigateurs qui disent :’’c’est gros comme une tête d’épingle et c’est tout en dents’’) elles nous attendaient et s’en sont données à cœur joie. Michel s’est gratté toute la nuit.

Nous finalisons les courriels et mettons le voilier fin prêt pour le départ.






2 mai 2011

Nous quittons Georgetown à 6h40 , T° 70°F qui atteint au dessus de 80°F au cours de la journée. Journée ensoleillée et sans vent.

Nous croisons la route d’un homme courageux et aventurier qui fait route en canot, il a fait tout le Mississipi et remonte par l’intra-costal, il n’accepte pas de se faire remorquer par une autre embarcation, pour lui, ce serait tricher, c’est son défi et il tient à le faire comme il l’a prévu, c’est admirable, très peu pour nous.

Françoise aurait bien aimé le prendre en photo, malheur, notre appareil photo signale que la mémoire est pleine et c’est impossible, nous venons de la vider, Michel tente de le ré-initialer, le nettoie, rien à faire , l’air marin est bien exigeant pour l’électronique. Nous devrons regarder pour s’en procurer un autre à notre prochain arrêt ravitaillement, ce sera notre 3 ième. Caroline nous offre de partager les photos qu’elle prend, alors jusqu’à l’obtention de notre nouvel appareil, les photos du blog seront une gracieuseté de Caroline de La Grenouille.

Nous observons en cours de route plusieurs nids d’aigle et leurs occupants, il s’agit d’aigle à tête blanche. C’est le temps des nidifications, nous les voyons transporter des branches si grosses, c’est à peine croyable. Nous observons également un alligator, croyez-nous, nous prenons bien des précautions pour ne pas tomber à l’eau.

Un résident de Georgetown nous en avait informé, et en plus, il nous a mis en garde également pour les serpents, nous avions pris ces avertissements avec un grain de sel, nous avons la preuve aujourd’hui, qu’il n’exagérait pas.

Nous décidons de faire halte à la’’ Wacawa River’’ en Caroline du Sud, à 11h. après une route de 27.5 m.n. à une vitesse moyenne de 6.3 Knts., l’autre mouillage est vraiment beaucoup trop loin pour continuer , heureusement que l’on a vérifier, puisqu’il est quand même tôt, sinon on se sentirait coupable de ne pas profiter du courant qui nous pousse. On se sent comme si nous faisions l’école buissonnière.

. Nous sommes charmés par la beauté du site, c’est un des plus beaux mouillages depuis le début du voyage. Les arbres ont les pieds dans l’eau et leur base est si large qu’ils ont l’allure d’une patte d’éléphant comme dans le ‘’Dismal Canal’’. Nous sommes en pleine nature, wawarons, aigles, aigrettes et bien d’autres animaux y sont présents.









3 mai 2011

T°70°F et culminant au dessus de 80°F au cours de la journée, sans vent. Nous quittons notre ancrage de’’ Wacawa River’’ à 7h au levée du soleil, la journée s’annonce ensoleillée, une légère brume flotte à fleur d’eau sur la rivière, les oiseaux chantent, une fraîche odeur de parfum de fleurs embaume l’air, c’est apaisant et magnifique, dans ces moments, nous apprécions notre chance de se retrouver ici.

Nous observons à nouveau des aigles, des aigrettes et également du chevreuil, des outardes et des ratons laveur, preuve que l’on s’approche du Nord.

La route se fait sans soucis sauf dans le dernier tournant, nous avons à faire ouvrir notre dernier pont, nous en avions 3 aujourd’hui, et le tenancier du pont, lorsque nous le contactons, nous demande de garder notre vitesse et qu’il enclenche l’ouverture. Et, surprise, à notre arrivée, le pont est toujours fermé. Comme un bateau ne se freine pas comme une voiture et en plus de notre vitesse, nous avons 2Knts de courant qui nous pousse. Le bateau se met de travers et Michel à la barre en prend tout son soul d’adrénaline, les évènements font que tous les navigateurs dans notre environnement immédiat, réagissent promptement et nous réussissons à éviter la catastrophe, Michel n’apprécie pas tellement, il en a eu pour l’après-midi à s’en remettre, une fois l’effet de l’adrénaline passé, une grande fatigue s’est installée.

Nous jetons l’ancre à’’ Little River’’ après une route de 33.8 m.n à une vitesse moyenne de 5.6 Knts. Ancrage très achalandé et passant. Les bateaux se promènent toute la nuit et se frôle presque, nous passons la nuit à surveiller…., peu de sommeil.




4 mai 2011

T°70°F atteignant les 75° au cours de la journée, vent de 5 à 10 Knts du SO augmentant à 20 Knts du NO en avant-midi. Nuageux, petite bruine au départ seulement.

Les prévisions météo nous annoncent des orages et de la pluie avec 50% de probabilité, on s’en tire à bon compte avec des nuages, des éclaircies et seulement un peu de bruine au départ.

Juste avant de partir, nous apercevons une barge qui passe devant nous dans l’intra-costal, cette barge a un tirant d’eau de 6 pieds et nous ouvre la route. Habituellement, ces engins sont un peu plus rapides que nous sauf, pas celui-ci. Il nous freine une bonne partie de la journée et aucune chance de le passer étant donné que le canal est bien étroit et nous avons à traverser des zones à risque d’ensablement. La journée est longue à n’en plus finir.

À la hauteur de Carolina Beach, cette même barge s’est échouée et est en travers du chenal, impossible de passer. Ils finissent par la dégager et à peu près un mille plus loin, elle s’échoue à nouveau, ici, par contre, nous avons suffisamment d’espace et nous la passons. Nous sommes à une dizaine de milles de notre destination.

Nous entrons à’’ Wrightsville’’ à 18h15, vraiment très fatigués, la température chute dans les 50°F, nous allons bien dormir. Gaia et l’Interrompu sont aussi ici à l’ancrage, nous souhaitons que nos bateaux seront être sage cette nuit. Nous avons une bonne distance de sécurité entre chacune de nos embarcations, ça devrait aller.

Nous venons de faire une route de 62.5 m.n à une vitesse moyenne de 5.3 Knts.





5 mai 2011

T°50°F augmentant à près de 75°F au cours de la journée, température plus fraîche que l’on a connu qu’à l’automne dernier. Vent N de 10Knts. Départ au levée du soleil à 6h15, nous avons 3 ponts à faire ouvrir.

Nous devons affronter de forts courants au voisinage de ces ponts et par sécurité, nous devons programmer notre route en fonction des ouvertures prévues.

Nous arrivons à destination à 13h45:’’ Mile Hammock Bay’’, après une route sans histoire de 38.6 m.n. à une vitesse moyenne de 5.9Knts.

‘’Mile Hammock Bay’’ est un bassin dragué par les militaires pour fin de manœuvres. Il peut donc être possible que les ‘’Marines’’ viennent nous ordonner de quitter pour des manœuvres planifiées et ce sans avertissement préalable. En s’ancrant ici, il faut en rester conscient. On se croise les doigts, c’est vraiment un bon endroit sécuritaire.

Au voisinage, nous entendons les soldats en pratique, les coups de canon et les détonations de fusils ainsi que les hélicoptères bien armés qui nous passent au-dessus de la tête en sont la preuve.

Nous faisons le plein de diésel avec les Jerricans, on se prépare un peu de bouffe : soupe aux légumes, muffins, casserole de filets de porc à l’italienne; de la bouffe pour journées froides.



6 mai 2011

Nous venons de passer une très bonne nuit, les ‘’Marines’’ nous ont laissé dormir, alors pas de manœuvres la nuit dernière.

T°62°F, vent de 5 à 8 Knts du Sud augmentant au cours de la journée à 15 Knts du Sud. La T° a atteint 77°F en après-midi. Nous quittons notre mouillage à 6h30 pour Beaufort, Caroline du Nord.

Nous n’avons qu’un pont à faire ouvrir, nous y arrivons à 7h05, l’ouverture de celui-ci étant aux heures et aux demi-heures, alors nous devons attendre 25 minutes avant la prochaine ouverture.

Nous avons un endroit, à 2 milles passés le pont ouvrant, reconnu d’ensablement de 4.5 et 5 pieds à marée basse, Skipper Bob nous guide avec 5 points GPS qui nous permettra de passer de façon sécuritaire à 8 pieds. Étant bien avertis, nous stressons un peu et nous réalisons que nous venons de le passer, sans avertissement au sondeur et même nous dépassions La Grenouille afin d’être en tête et d’être plus sécuritaire pour nos deux voiliers. Pas très fort de notre part, finalement nous sommes à marée haute et heureusement, c’est ce qui nous a protégés.

Nous arrivons à Beaufort à 14h15 , après une route de 40.5 m.n à une vitesse moyenne de 6 Knts. Nous nous ancrons à Taylor Creek à travers les bateaux aux mouillages sur boule, il s’agit de mouillage privé et il n.est pas possible d’en louer un. Nous détestons s’ancrer de cette façon, les bateaux sur boule de mouillage bouge différemment que ceux à l’ancre, nous craignons les collisions, nous allons observer comment tout ça se met en place.

Beaufort, troisième plus ancienne ville de l’état et une destination populaire pour les navigateurs.

Établi en 1722, l’influence britannique, d’où elle tire ses racines, est apparant dans l’architecture et les noms des rues. Vers le milieu des années 1800, elle a été pour un moment une destination vacances pour les propriétaires de plantation. La ville a échappé à la destruction durant la guerre civile, a survécu aux pirates et aux ouragans.

En 1996, ils on renfloué le’’ Queen Ann Revenge’’, épave identifié sous pavillon du pirate : Capitaine Teach, appelé Black Beard (Barbe noire). Rapidement, Beaufort est devenu le point de mire pour les visiteurs intéressés à la vie et l’héritage des plus notoires voleurs maritimes de l’Amérique.

L’histoire transparait partout dans Beaufort, spécialement les histoires de pirates. Le site historique de Beaufort consiste en 10 édifices dont 6 ont été authentiquement restaurés.

Près de la ville, à proximité de nos lieus d’ancrage, nous pouvons voir des poneys sauvages qui se nourrissent le long de la plage de ‘’Carrot Island’’. Ils font partis de la réserve de recherche de Rachel Carson.



7 mai 2011

T° 75°F, léger vent, ensoleillée.

Journée consacrée à : ménage sur et dans le bateau, bonne douche, lessive, approvisionnements d’eau, diésel, épicerie et souvenirs.

En débarquant à terre, nous avons la chance d’observer sous un énorme chapiteau, des professionnels ou des apprentis constructeurs d’embarcations en pleine compétition où ils auront à construire en une seule journée, une embarcation qui saura tenir l’eau à partir de matière première , (bois colle outils). Assez impressionnant : en avant-midi, nous voyons plusieurs établis de fortune disponibles pour tous ces compétiteurs avec tout l’attirail du parfait bricoleur. Nous repassons en après-midi où à chaque établi ont déjà pris forme ces barques. Ça sent bon le bois.

Nous faisons la navette entre la terre et le voilier afin de terminer cette longue journée prévue pour l’approvisionnement. Nous programmons notre départ pour demain et prenons la soirée pour récupérer.




8 mai 2011

T° 65°F, vents SO 10 à 15 Knts.

Nous quittons Beaufort, Caroline du Nord,, à 6h15, sans arrière pensée, notre lieu d’ancrage nous causait quelques inquiétudes. En effet, la rivière étroite remplie de boules de mouillage privées, nous laissait que peu de place pour ancrer en dehors du chenal. Le vent et le courant nous faisait tourner à un point où l’on craignait que le safran accroche le fond aux abords de la rive. Nous n’étions pas au meilleur ancrage du monde.

Nous traversons la ‘’Neusse River’’, sur sa longueur (20 milles nautiques), le temps est plutôt maussade : bruine, pluie et brume, pourtant tout est si calme et paisible que notre journée de navigation ne nous fatigue pas outre mesure.

Aussi, c’est la fête des mères, les gars prennent la peine de rejoindre leur petite maman pour exprimer leurs plus belles pensées et leurs meilleurs souhaits, toujours touchants et en même temps, on se sent bien loin de notre petite famille.

Nous arrivons à notre lieu d’ancrage : ‘’Bear Creek’’ à 14h30 après 43.2 m.n. à une vitesse moyenne de 5.6 Knts.

Pour nous y rendre sans s’échouer, il faut être des plus vigilants puisque des profondeurs de 0.5 à 1 pied voisine les 7 pieds indiqués, nous nous faufilons en S à travers les crabs pots qui nous aident d’une certaine façon à identifier les endroits moins profonds. Nous y arrivons sans casse et ça en vaut la peine, c’est de toute beauté.






9 mai 2011

T° au dessus de 75°F, ensoleillée.

Nous sommes à un très beau mouillage, sauf qu’il y a bien des moustiques, nous sortons les spirales anti-moustiques’’ Glad.’’; plutôt efficace.

Aujourd’hui est jour de repos programmé, elle nous servira à quelques menus travaux sur le bateau que nous repoussions par manque de temps. Aussi, nous mettrons à jour le blog. Comme on peut le constater, même les journées dites de repos sont assez bien remplies.


10 mai 2011

T° 65°F, Vents NE de 5 à 10 Knts augmentant à 10 à 15 Knts au cours de la journée , ensoleillée.

Nous partons à 6h15 et nous traversons La ‘’Pamlico River’’ et La Pungo River’’ où la nature et ses paysages sauvages nous comblent. C’est le printemps et les aigles à tête blanche sont présents en quantité et ils sont en pleine construction. Ce n’est pas possible la force des sers et des ailes de ces oiseaux : les branches qu’ils transportent pour leurs nids font plusieurs fois leurs poids.

Les moustiques sont toujours bien présents dans ces forêts et les chevreuils à notre grand plaisir, ont découvert le moyen de les éviter en longeant le canal les pattes dans l’eau…il n’y a sûrement pas d’alligator ici, puisqu’il y a bien longtemps qu’il aurait oublié cette technique.

Nous nous dirigeons vers Alligator River et nous nous positionnons afin de la traverser demain. Depuis quelques jours, un feu de forêt fait rage dans cette région et selon les dernières nouvelles, il est bien maîtrisé. Comme nous approchons à l’embouchure de la rivière un énorme nuage de fumée est devant nous. On se croise les doigts pour que le vent reste du NE afin que cette fumée ne nous cause aucun problème.

Nous jetons l’ancre à notre mouillage à l’entrée de Alligator River après une route de 58.6 m.n. à une vitesse moyenne de 5.6 Knts.












11mai 2011

Oh! Malheur, le vent a tourné à l’est durant la nuit et le nuage de fumée nous englobe comme un épais brouillard, ça sent fortement la suie et c’est très inconfortable. Nous ne perdons pas un moment, on se prépare en vitesse et nous levons l’ancre à 6 h. nous devons utiliser le radar tellement la fumée est épaisse. Ça prend toute notre attention. Le soleil se lève, sauf que dans ce brouillard, il a de la difficulté à percer. T°65°F augmentant à 72°F; les vents se lèvent en A.M. à une force de 15 à 20 Knts du NE Nous traversons l’’’Alligator River’’ et ‘’l’Albermale River’’ et cette dernière nous donne du fil à retorde, les vents sont de face, contre-marée et nous subissons des vagues de 4 à 5 pieds, par moment on jurerait que l’on recule. Ce qui fait dire à Michel dans ses pires moments : ‘’Maudit vent de fou de face, ça me fait chier’’. Après un journée comme celle-là, au sens figuré, Michel n’a pas besoin de purgation pour un temps.

Nous arrivons à destination à ‘’Buck Island ‘’à 14h40, vraiment très fatigués de cette éprouvante journée. .Nous venons de compléter une route de 44.4 m.n. à une vitesse moyenne de 5.1Knts.

Il nous reste une grosse rivière à traverser, qui est en fait un ‘’Sounds’ : ‘’Currituck Sounds’’’, et, nous la traverserons demain, nous tous, nous prions les ‘’anges’’ qui nous protègent depuis le début de ce périple de faire en sorte que cette journée nous soit moins rude.



On a peine à voir les marqueurs






12 mai 2011

Journée ensoleillée, T°62°F qui se réchauffe dans les 70°F, Les vents sont du NE de 10 à 15 Knts du NE.

Nous quittons notre ancrage à Buck Island à 6h05 pour nous rendre à Great Bridge. Nous faisons bonne route et traversons ‘’Currituck Sounds’’ sans histoire , rien à voir avec notre affreuse expérience d’hier. Les prières ont porté fruits . Nous avons 2 ponts à faire ouvrir où nous perdons une bonne trentaine de minutes.

Nus nous amarrons au quai de la ville de Great Bridge à 14h00. Des canards et des outardes viennent nous accueillir, c’est nos oiseaux qui retournent au bercail, ils nous ont accompagné l’automne dernier et nous signalent leur présence à nouveau pour le retour.

C’est notre cinquième journée que l’on a touché terre, nous en profitons pour prendre un bon souper au resto mexicain ‘’El Toro Loco’’ avec nos amis Caroline et Paul.



13 mai 2011

Journée maussade, nuageux bruines intermittentes, la météo nous annonce de la pluie aujourd’hui à 60%. T°66°F vents faibles.

Ce matin, nous devons traverser une écluse et quelle expérience épouvantable, nous nous sommes retrouvés presqu’en travers dans l’écluse. Sacré courant, avec patience Michel à la barre a réussi à reprendre le contrôle et ce sans bris pour le voilier, si ce n’est que l’ancre a embrassé un poteau en caoutchouc qui protège le mur de l’écluse. Il n’y a que notre amour propre qui en a pris un coup. Heureusement que nous n’étions que 2 embarcations à l’intérieur de l’écluse.

Avec tout ça, nous perdons du temps, nous devons mettre les gaz pour arriver à temps au pont à ouvrir qui selon les directives, sera fermé à 8h. , et l’ouverture n’est programmé qu’aux heures, nous devons faire vite pour arriver pour l’ouverture de 7h, sinon nous devrons attendre à 9h. , pour la prochaine cédule d’ouverture. Nous sommes à temps avec soulagement.

30 minutes plus tard, nous nous présentons au prochain pont à ouvrir et les restrictions qui s’y applique sont que le pont est fermé jusqu’à 9h30. Nous décidons donc en concert avec La Grenouille, de se mettre à l’épaule d’une barge juste avant le pont et se préparer notre petit déjeuner et un bon café, nous avons 2 heures devant nous. Alors, La Grenouille est à l’épaule de la barge et nous, sommes à l’épaule de La Grenouille. À 9h, nous laissons les amarres pour nous mettre prêt pour la traverse du pont. Nous laissons en premier et La Grenouille part à la dérive et jette l’ancre. Il y a un problème…Caroline et Paul nous contacte et ils croient que leur transmission vient de les lâcher, assez sérieux problème, ils doivent contacter ‘’Boat US’’ pour se faire remorquer à une marina où ils pourront faire les réparations.

Une bonne heure d’attente après les avoir contacter une remorque arrive et prend en charge La Grenouille pour les conduire à la marina ’’ Ocean Marine Yacht Center’’ , très bonne martina où ils pourront effectuer les réparations nécessaires. Nous les suivons de loin, contrairement à ce que l’on pense, le remorquage se fait à une vitesse d’au moins 6 Knts.

À leur arrivée à la marina, ils sont attendus pour le ‘’Hull out’ ’(sorite du voilier de l’eau) et surprise, ce n’est pas la transmission qui est en cause…, c’est l’hélice qui n’y aie plus, on peut très bien imaginer que sans hélice, il n’y a pas de propulsion. Alors, La Grenouille est bloquée à terre, la marina leur commande une nouvelle hélice qui doit arriver lundi le 16-05-2011.

De notre côté, nous demandons également un ‘’Hull out’’, afin de nettoyer la coque aux jets sous pression, toutes les sorties et le sondeur. Croyez-nous ça en vaut la peine. Avec la coopération du mécanicien sur place, nous augmentons également le pas de l’hélice de 2 degré et nous faisons solidifier le coupe-orin qui a pris du jeu.

Le personnel est d’une amabilité remarquable. Dans ces situations où le stress est à son apogée, il est doux de rencontrer des gens si patients et compréhensifs. Nous sommes vendredi, le garage ferme à 16h30 et nous sommes toujours là à 17h à compléter la facture et le paiement et Il reste encore à remettre à l’eau Grands-Pas 1, en aucun moment nous ne sentons de l’impatience. ‘’Chapeau’’.

Ce n’est pas tout, une fois à l’eau, il nous assigne un quai et pas n’importe lequel, il prenne la peine de nous en assigner un où l’on sera à l’abri des forts vents d’Ouest annoncés prochainement à la météo, évidemment en nous consultant. Une prévenance que l’on ne voit pas souvent. Et les frais, sont très raisonnables.

Caroline et Paul de La Grenouille, n’ont pas la permission d’habiter sur leur bateau au blocage, alors, nous les accueillons avec nous, sur Grands-Pas 1 où l’ambiance est à la fête. Après la pluie, le beau temps. Paul nous paie la traite pour le souper, de la vrai bonne pizza pour tout le monde bien arrosés d’une couple de bouteilles de vin. Les nerfs tombent et malgré cette drôle de journée, nous passons un bon moment tous les quatre.









14 mai 2011

Journée ensoleillée et la T° est bien chaude et humide : dans les 80°F. Contrairement à l’automne, les températures froides sont

Nous prenons un petit brunch, nous planifions la journée, Paul et Caroline partent de leur côté à leurs affaires et nous, la plan de match : lessive, Blog, gérance de transfert des photos, verification du presse étoupe sous le lit arrière,’’ downloader nos émissions ‘’Fringe’’ et ‘’Star Gate’’.

Nous aimerions bien nettoyer et cirer les ‘’Mika’’ du ‘’dodger’’ et des côtés, les embruns font qu’ils deviennent graisseux et il est de plus en plus difficile d’y voir clairement. Il est 15h, trop tard, alors ce sera demain. Il est temps pour la douche, Paul et Caroline nous rejoignent. Nous prenons l’apéro, et nous partons à pieds à la recherche d’un bon resto pour souper. Nous arrêtons notre choix au Roger Brown’s Sports où nous sommes surpris par la qualité de l’accueil et l’excellence de la nourriture.

Nous revenons au bateau , Françoise et Caroline vont au dodo et les gars avec l’aide d’un petit ‘’Nassau Royal’’ font de savants calculs pour que Paul soit plus rassuré lors de l’installation de son hélice.



15 mai 2011

T°75°F, humide et nuageux avec le risque d’orage sur le dos, la pression barométrique affiche 993 mmb, la lecture d’hier affichait 1004, 11 mmb de différence, c’est significatif et de bien mauvais augure, nous sommes bien à l’abri et c’est correct.

Caroline et Paul sont tôt ce matin. Hier, ils leurs étaient défendus de se rendre sur leur bateau, alors qu’aujourd’hui, ils le peuvent. Ils en profitent car ils ont une grosse journée au programme.

De notre côté, on doit finaliser le blog, changement d’huile et filtre,, décongeler et nettoyer le frigo-congélateur, nettoyer les micas , réparer une pièce sur le guindeau, appeler aux douanes pour leur signaler notre position.

Caroline et Paul nous rejoindrons au souper. Nous préparerons la base : les légumes, la viande. Le pain, le dessert, et tous ensemble une fois leur arrivée nous mettons en commun nos efforts pour la cuisson du menu que l’on a décidé ce matin avant leur départ.

Nous passons un autre doux moment en leur présence.



16 mai 2011

Ce matin, c’est le grand jour, La nouvelle hélice de La Grenouille arrive ce matin. Après un petit déjeuner à la bonne franquette, ils partent un peu fébriles des moments à venir. C’est certain, c’est une pièce majeure et de gros sous sont en cause, et dans toute cette inquiétude, il y a le souci de la compétence des mécaniciens sur place….C’est compréhensible, d’autant plus que c’est leur sécurité qui en dépend.

Nous de notre côté, nous publions le blog aujourd’hui, nous n’oublions pas notre monde dans toute cette aventure. Nous devons recontacter les douanes puisque hier, c’est le répondeur qui nous a répondu.

Aujourd’hui, il y a un petit nettoyage du fibre de verre à l’intérieur qui est au programme.

Avant le départ de Caroline, Françoise et elle ont convenu d’un petit souper tout simple et durant la journée, nous prendrons de l’avance pour qu’à leur retour, nous n’aurons qu’à jouir du bon temps ensemble.