mercredi 30 octobre 2013

Georgestown

Nous quittons Wrightsville à 7h20 le 27, nous faisons un arrêt à Little River tout près d’un Inlet(bras de mer), les bateaux casinos passent tout près pour prendre la mer en eau international pour avoir le droit de tenir ce lucratif commerce. Nous entrons en Caroline du Sud. Ça commence à être un peu plus chaud, c’est moins difficile. 

Le paysage est assez pittoresque et les demeures qui longent l’intra-costal sont si majestueuses, c’est beau à voir. Les palmiers si chétifs en Caroline du Nord sont magnifiques maintenant et ornent les terrains dans leur aménagement paysager. Nous rencontrons des bancs de dauphins en quantité, c’est toujours émouvant…

Sur la Wacama River, le 28,  il y a des plantes aquatiques en quantité qu’il nous faut contourner puisque qu’elle cache de vilains  morceaux de bois,  on finit notre journée sur les genoux, on s’arrête à Butler Island à 7 miles de Georgestown.

Le 29, nous mouillons à Georgestown, petite ville qui du temps de l’esclavage, avait son économie basée sur la culture du riz, elle fournissait la moitié du riz consommé aux États-Unis, et la culture de l’indigo. Depuis l’abolition de l’esclavage ces commerces n’étaient plus viables. Aujourd’hui, c’est le bois de construction suivi des produits de papiers et du métal qui font vivre cette localité.

Nous nous y arrêtons que pour refaire les pleins et la lessive. Demain le 31, nous repartirons sur notre lancée et d’ici 7 jours si tout va comme on l’espère nous devrions atteindre la Floride. Alors ce sera la Caroline du Sud, la Georgie, et finalement Fernandina Beach en Floride. Il est bien possible que les connexions internet soient difficiles dans ce trajet.
Mouillage à Little River, le matin de notre départ



On y joue et rien d'autres....sans issue.

Plusieurs bâtisses sont construites sur pilotis, ils doivent se protéger des ouragans

Phare à Little River

Une des fabuleuses demeures que l'on rencontre dans l'intra-costal

Ces arbres subissent les marées de 4.5 pieds, la nature sait s'adapter à bien des conditions difficiles. 

Ce n'est pas des guirlandes d'Halloween qui pendent de ces arbres, c'est des ''Spanish mug'', plantes parasites

C'est des bouquets comme ceux-ci et en grandes quantités que l'on doit éviter

C'est en travers de ces plantes que l'on slalomme

Et au mouillage, il y a de ces branches énormes qui se promènent avec le courant de marée

Notre mouillage à Georgestown

Ici, ils n'ont pas de problèmes avec le verglas

Demeure à Georgestown