samedi 15 février 2014

2014-02-13 Cayos Cana de Gorda (Gilligan’s Island) à Isla Caja de Muertos (17°53.690N, 66°31.598W)

À 7h05, nous levons l’ancre pour une petite navigation de 24 milles nautiques. Nous suivons la côte, le paysage  avec sa chaîne de montagne «La Cordillère», ses caps, ses petits villages imbriqués dans les vallées nous ravissent, c’est magnifique.

Nous traversons  2 zones de «Spoil Ground», où ils font des déversements de matières dont on ignore la provenance…la pollution au sens propre. Nous en voyons un en direct.  Les lois de l’environnement ici doivent être bien différentes.

Il n’y a pas de centrale hydro- électrique, alors sur le bord de la mer des Caraïbes nous apercevons une centrale nucléaire et une multitude d’éoliennes géantes qui à eux deux les fournissent en énergie.   

À l’approche de l’île, sa forme particulière qui selon les guides semble être un corps étendu sur un couffin, les orteils vers le haut, les bras croisés sur le torse et un peu plus loin la tête, il faut avoir bien de l’imagination pour voir tout ça. Par ailleurs, il y a une légende qui court : un pirate, à la mort de sa belle, l’a transporté sur l’île dans un cercueil de verre et chaque année, venait la visiter. À la mort du pirate en question, son équipage croyait que l’île en question était plutôt sa cachette aux trésors. Allons savoir, le trésor n’a jamais été découvert….

Nous arrivons sur l’île à 12h05, nous sommes seuls, aucune embarcation aux alentours.  Les eaux sont très clairs, bel endroit pour plonger. Nous en profitons pour changer l’anode située juste devant l’hélice.

Après une bonne douche, nous partons en exploration sur l’île en question qui est un parc d’état. Sur place, toutes les installations y sont : Gazebos avec tables de pique-nique, plage de sable blanc et des sentiers pédestres qui mènent au phare au dessus de la colline,  et tout ça bien entretenu.  

C’est si différent de tout ce que l’on a vu à date, que l’on se croirait dans un autre monde, d’autant plus, mis à part le personnel sur place 2 ou 3 personnes que l’on a aperçu, nous sommes les seuls visiteurs aujourd’hui. Nous n’aimerions pas nous retrouver ici après le coucher du soleil, ce doit être assez sinistre, bel endroit pour un film d’horreur.

Nous marchons dans un sentier bordé de cactus…une forêt de cactus, ils sont aussi hauts que des arbres.  Nous apercevons des Bernard l’ermite en grande quantité et même au sommet de la colline, ils y sont montés avec leur coquille!!! De place en place, des panneaux indicateurs nous signalent tel ou tel attrait, très instructifs, la faune et la flore sont bien différentes qu’au Québec. Les oiseaux, il y en a très peu, on aurait imaginé en voir de toutes les couleurs, ce n’est pas le cas. Peut-être est-ce l’hiver encore pour eux ici.

Au retour, nous faisons un crochet en dinghy pour contempler cette île qui est magnifique.

Il y aurait de la belle plongée en apnée à faire ici, des têtes de corail abritent toutes sortes de poissons que l’on ne se lasse pas d’observer,  dommage le temps nous manque.       

Demain, nous ferons route pour Salinas où l’on fera du magasinage pour Grands-Pas, on y fera des petites réparations et on le bichonnera un peu, il en a bien besoin. Aussi, l’endroit a bien des attraits à nous offrir, on profitera de notre arrêt pour en profiter, on se louera une petite voiture et nous partirons à l’aventure….À SUIVRE  
Avant notre départ de Gilligan's Island






Isal Caja de Muertos

Grands-Pas, seul au mouillage, sans ami...

Du premier coup d'œil, on comprend tout, sans barrière de la langue


Beau sentier, bien entretenu

Le phare que l'on va visiter

Des cactus, aussi haut que des arbres, en grande quantité

Nid de termites, la nuit elles descendent dans la terre et se nourrissent de moisissures et de bois pourris

La montée sur les coraux, comme les sentiers des Bahamas

Phare construit par les Espagnols en 1887

Un peu risqué d'y monter, on passe notre tour

Chechez Grands-Pas


Quel surprise, le phare est toujours en fonction

Il faut avoir de l'imagination pour voir un corps étendu sur un couffin

Éolienne sur la plage
 

2014-02-11, 2014-02-12 Boqueron et route de Boqueron à Cayos Cana de Gorda(Gilligan’s Island) (17°56.751N, 066°52.456W)

Le 11 en compagnie de nos compagnons de voyage : Francine et Jean-Paul de Foot-Loose ainsi que  Rita et Jean-Pierre de Lady Ella, nous nous rendons  compléter nos formalités à l’immigration. Nous négocions pour 2 taxis pour un aller et retour à l’immigration. Pour le prix de la course, les chauffeurs nous  laissent  à l’épicerie, nous attendent et nous ramènent à nos embarcations.

Boqueron est une petite ville pas très intéressante, nous décidons de repartir dès demain.

Le 12 à 5h30, nous quittons Boqueron direction Cayos Cana De Gorda, en 1970 les locaux  l’ont baptisée Gilligan’s Island après l’émission de Télévision portant ce nom. Auparavant l’île portait le nom de Cayo Aurora en l’honneur d’une femme extraordinaire  de 40 ans qui s’est échappée de la misère et des mauvais traitements à la ferme La Ballena. Elle a nagé vers l’île d’où elle s’est construit une maison à la  Robinson Crusoe et a vécu des fruits de la mer.

Nous arrivons à midi. On mange un morceau, on met le dinghy à l’eau et nous nous dirigeons vers cette île si populaire. Le gouvernement de Puerto Rico en a fait un parc où un traversier y débarque des plaisanciers qui profitent des infra-structures. C’est une île presqu’entièrement recouverte de mangrove entrecoupé de petites plages du côté intérieure et du côté de la mer des Caraïbes, il n’y a aucune plage et une barrière de corail la longe.

Au retour au bateau, nous préparons notre navigation pour un départ pour Isla Caja de Muertos.
 
En route pour les douanes, Francine, Jean-Paul et Michel

Rita, Jean-Pierre et Michel

Cajo de Rojo, à la sortie de Boqueron

Mangrove, sur Gilligan's Island

Petit bout de plage entre les mangroves, nous sommes loin des belles plages des Bahamas

Du côté de la Mer des Caraïbes, aucune plage, qu'une barrière de corail au loin, on peut y faire de la plongée...
 

2014-02-08, 2014-02-09 Puerto Bahia Marina, Samana République Dominicaine à Boquerón Puerto Rico (18°01.350N 67°10.563W)

Le 7 et le 8-02-2014, nous profitons de la luxueuse marina «Puerto Bahia», pas autant que l’on aimerait, par manque de temps. Nous préparons notre départ pour Puerto Rico, le 9. En effet, une fenêtre météo idéale s’annonce pour le «Mona Passage» (couloir pour traversée de la République Dominicaine à Puerto Rico).

 À 19h le 8,  nous nous rendons à  un cocktail-causerie, suite à une invitation reçue de Delphine, gérante du complexe hôtelier- marina. Une belle occasion d’échanger entre navigateurs et de faire plus amples connaissances avec les gens que l’on côtoiera dans les jours à venir. Nous sommes reçus en grande pompe, très belle réception, vraiment classe dans une atmosphère décontractée.  

Le 9-02-2014, c’est un départ pour une autre étape, une route de 154 milles nautiques de Samana RD à Boqueron PR. Nous laissons les amarres à 7h45, nous sommes 4 voiliers pour la traversée, chacun fait sa route sauf que c’est rassurant de savoir que l’on peut rejoindre quelqu’un à portée de radio.

Dans la baie de Samana, une énorme tortue vient nous saluer au bateau, on en a jamais vu une aussi gigantesque, bien difficile d’exprimer l’émotion que ça suscite, tout simplement extraordinaire, pas banal du tout. Et encore plus, une baleine, un Rorqual, se pointe entre notre voilier et celui de Lady Ella (Rita et Jean-Pierre), passant à peine à 100 pieds d’eux. Par radio, on lui signale tant pour qu’ils  l’observent  que par sécurité. Elle respire 2 à 3 fois et plonge nous laissant voir sa nageoire caudale, on se peut plus, tellement on est excitée. Il s’agit de  nos baleines du St-Laurent qui sont en migration et qui descendent ici dans la Baie de Samana en février pour s’accoupler, une bien longue route. Nous en croisons 3 autres le long de la côte avant de prendre le Mona Passage.

Les prévisions météo sont bonnes quoique les vents sont un peu plus forts et que la mer est un peu plus grosse, nous sommes quand même dans des conditions idéales, de vraies vacances si on considère les navigations plus difficiles des Turks et Caïcos à Puerto Plata RD et Sosua à Escondido RD. Il y a bien sûr les bouées et les filets de pêcheurs en quantité, nous sommes à deux à faire le guet pour les éviter, une attention de tous les moments.  Nous avons la lune aux  ¾  pleine qui nous éclaire la route et les étoiles qui scintillent. Nous profitons de ce qu’il se fait de plus beau, la « NATURE».

Vers 7h le 10, nous passons l’île Desecheo, le Mona Passage est derrière nous et nous sommes dans les eaux Puerto Ricaines, c’est elle qui délimite sa frontière. Nous longeons la côte Nord de Puerto Rico pour se rendre à Boqueron, nous devons rester vigilants puisque des débris de toutes sortes et encore des bouées et des filets de pêcheurs en quantité….Aussi, nous pouvons observer de nombreux oiseaux des mers, différentes de notre faune ailé du Québec, dépaysant…
Nous jetons l’ancre dans la baie de Boqueron à 12h45. Michel se rend à terre pour le «Custom», c’est les douanes pour le bateau et demain, nous nous rendrons au bureau  de  l’immigration, les douanes pour nous les humains. Nous serons libres par la suite de naviguer et visiter Puerto Rico, nous sommes en territoire Américains. C’est à suivre...
Puerto Bahia Marina, complexe hôtelier-marina

Aire ouverte, Bar, Espace de repos

Salle de conférence

Remarquez le sol entre les céramiques, c'est des pierres, quel effet.

Les poissons au mur s'illuminent le soir, l'effet est saisissant




À l'étage, spa, piscine, salles de gym avec une vue imprenable sur la baie

Entrée principale du complexe

Grands-Pas qui prend ses aises dans ce bel environnement

Cafe del Mar, petit resto espagnol, attenant à la marina, on y sert d'excellents tapas...

Dans un décor paradisiaque

 
 

Coucher de soleil, le long de la côte républicaine, direction Mona Passage

Levée de soleil sur l'île Desecheo, frontière des eaux Puerto-Ricaine

Entrée prochaine dans la Baie de Boqueron

Nous y sommes