jeudi 5 février 2015

2015-02-04 Presqu’île La Caravelle, Martinique

Ce matin, nous louons une voiture avec nos amis Francine et Mario de Lee-Loo, nous partons vers les sentiers de la presqu’île La Caravelle qui est en fait une réserve naturelle, située sur la côte Atlantique environ au centre de l’île.

Pour nous y rendre nous avons environ 1h30  à faire sur une route étroite sinueuse et montagneuse, nous passons les petits villages du Marin, Le Vauclin, Le François, Le Robert et La Trinité autant de petits villages pittoresques de pêcheurs, de propriétaire de cultures de bananes ou de cannes à sucre ou d’éleveurs de bovins. Au Le François, nous nous sommes arrêtés à l’habitation Le Clément, distillerie de rhum où nous nous sommes procurés d’excellentes liqueurs au rhum que l’on nous a fait déguster au préalable.

Sur le site de la réserve naturelle, la nature est à son meilleur et nous offre des panoramas grandioses à travers de jolis sentiers bien aménagés, nous parcourons une distance de 8 km, le déplacement en valait la chandelle.
Autrefois, La Caravelle était couvert d’une épaisse forêt originelle. Dès le 18ième siècle (1725), les propriétaires du Château Dubuc ont fait une exploitation intensive (cannes à sucres, des caféiers, cultures vivrières, pâturages). Le couvert forestier a alors complètement disparu. Une fois l’exploitation abandonnée en 1817, la végétation naturelle a repris et forme aujourd’hui une forêt dite secondaire par opposition à la forêt primaire que découvrent les premiers amérindiens qui s’installent en Martinique.  

Nous sommes de retour à nos embarcations vers 16h30 enchantés de cette magnifique journée.
Départ du bureau de voitures de location, en route pour l'aventure

Le Vauclin, petit village de pêcheurs

Bananeraies à perte de vue, le long de la route, ici, ils cultivent les bananes comme chez nous les pommes dans les vergers

Régime de bananes bien protégé, prêt à être récolter par une machinerie
 


Escargot, vraiment très gros, ils sont tout au long de la bananeraie


Plantation de cannes à sucre
 
Ça sent pas, ça goûte pas, c'est juste un peu collant...
 
Sentier de La Caravelle

Phare Caravelle, 1861, monument historique
 
Maison du gardien du phare


 
Quelle vue magnifique...

En bonne compagnie


 

Comment la nature a-t-elle réussi à taillé ce bloc de
pierre si précisément, on dirait une pointe de tarte


Des hommes au pluriel sont passés par ici, la cible bleu nous indique le sentier. En arrière-plan,  nous voyons La Table du Diable, des sorciers Africains y faisaient des rituels à l'époque de l'esclavage 

Sous l'action du vent, les poiriers et les raisiniers sont en port en drapeau
 
Des palmiers à l'état sauvage







Les falaises sont en surplomb, nous sommes avertis de suivre les sentiers....risque d'éboulis
 



 



 


Escargot de terre, encore chanceux de les apercevoir, ils sont plutôt farouches

Vestiges d'un bâtiment du château Dubuc

Bâtisses rénovées du château Dubuc
 

2015-01-30 En route vers l’Anse Trabaud, Martinique, côté Atlantique, par la route rurale «Malgré Tout»

Aujourd’hui, nous quittons les sentiers battus et l’on se dirige du côté Atlantique par l’intérieur des terres. Des navigateurs nous ont parlé de cette route avec l’information que l’on peut revenir en autobus.

Alors à 10h A.M. avec notre dîner et de l’eau en quantité, nous partons à l’aventure. Nous marchons en pleine campagne en plein soleil. La route plutôt cahoteuse, semée de nombreuses pierres de taille diverses, est assez difficile. Au fur et à mesure que l’on avance, la mer se découpe devant nous et la route se gorge d’eau, ça ne nous plaît pas trop de s’y tremper les pieds…à bout de nombreuses acrobaties, on s’en sort à bon compte, pas de trempettes quoique l’on se retrouve avec les pieds boueux.

À notre arrivée à l’Anse Trabaud, pas de bus ni de station de bus indiquant qu’il pourrait y avoir un retour plus simple.

Qu’à cela ne tienne, une belle découverte nous attend devant, la savane des pétrifications, qui est au cœur des racines profondes d’un vieux volcan de 22 millions d’année. Riche en silice, il offre un paysage chaotique et désolé modelé par l’érosion. On se croirait en plein désert.

Pour notre retour vers Ste-Anne, nous longeons l’Anse Trabaud, la pointe de l’enfer et sa table du diable, La Pointe des Salines ainsi que Grande Anse des Salines, l’Anse Meunier, l’Anse Caritan et pour finir la Baie de Ste-Anne et tout ça le long du littoral avec sa forêt domaniale littorale (fragile et protégée par les autorités de la Martinique).
Nous regagnons Grands-Pas à 16h très heureux de notre expédition et exténués, nous venons de parcourir  environ  20 km dans des conditions assez difficiles. Encore en forme les retraités….

Moulin Val D'Or, moulin à bêtes à étage, monument historique du 18ième siècle, restauré


Et sert aujourd'hui à la fabrication du sucre provenant de la canne à sucre


Vestiges du 18ième siècle

 
La route Malgré Tout nous amène en pleine campagne martiniquaise

Le bétail, bien différent du Québec

Arbre en dormance


Il n'y a pas que les bovins qui sont grands et robustes

Culture Maraichère, elle côtoie la mer 

Des serres qui n'en sont pas, elles protègent des oiseaux, croit-on!!!
 
Des piments prêts à la récolte

Et des tomates sur le point de l'être

Anse Trabaud, côté Océan Atlantique, la mer est plus forte par ici, on observe à nouveau les algues provenant de la mer des Sargasse

Le sentier, se perd quelquefois....on retourne sur nos pistes
 
Pas évident, de s'y retrouver, d'autant plus qu'il n'y a pas foule....

Ces tas de terre sont autant de terriers pour les crabes de terre

Ici, il doit être de bonne taille

Course amical de Cata plutôt sportive, la mer est forte
 





Pour le retour, nous longeons les falaises, nous sommes prévenus de rester dans les sentiers à cause des risques d'éboulis

Les sentiers sont difficiles à reconnaître, heureusement qu'il y a ces amoncellements de pierres volcaniques pour nous les indiquer au niveau de la savane de pétrifications

Et en d'autres endroits, ce même sentier est plutôt accueillant



C'est bien le sentier

Des cactus cierges
 

Et des raquettes de bord de mer, dénotent réellement la sécheresse des lieus, on se croirait en plein désert 
 
Et la nature, est bien forte tout de même

Ne quittez pas le sentier, pas toujours facile de le reconnaître

La mer façonne les falaises

Nous sommes à bonne distance de «Diamond Rock»

Désertique et équilibré, tout de même assez joli


Plutôt aride et desséché par endroit

Et à d'autres, on doit y traverser à gué

Pas si malin, et plutôt comique  



Une petite pensée pour toi, Michel....

Certaines plages au retour....