vendredi 2 décembre 2016

2016-12-02 De Bequia, St-Vincent à Rodney Bay, Ste Lucie

Durant notre séjour à Bequia, nous rencontrons des Québécois Ginette et Robert du bateau Pinacle, nous faisons aussi de belles rencontres lors d’un souper Pot Luck. L’équipage de Out of Africa Johanne et John, nous ont préparé un souper typique Africain que l’on a partagé entre nous, nous étions 16. La soirée est des plus agréables et les guitares ont agrémenté la soirée.

Nous faisons une belle randonnée sur Peggy Rock, ça vaut le détour vraiment. La vue sur ce rock est à couper le souffle, Admiralty Bay dans toute sa beauté, les vaisseaux de croisières qui y mouillent contribuent encore plus au spectacle. Nous rencontrons Émile au sommet, navigateur solitaire Suisse, parti depuis 3 ans pour un tour du monde, une personne dynamique, un brin téméraire.

Le 27 novembre, nous quittons Bequia pour nous diriger vers l’Anse au Cochon, les conditions de navigation sont bonnes et on fait de la belle voile, 61 m.n. en  10 hre, une vitesse de 6.1 Knt. Près de l’Anse au Cochon, l’endroit est désert et on préfère se rendre à Marigot Bay. Le lendemain, on quitte Marigot Bay, et après un contact radio avec le réseau du capitaine, du fait que la prévision météo annonce des orages pour la traversée vers La Martinique, on prend la décision de s’ancrer dans la Baie de Rodney Bay et laisser passer ces orages prévus.

Le 28, au souper, Crossag, garde côtière de la Martinique annonce une ligne de grain aux environs de la Martinique. En fait, cette ligne d’orage ne s’est pas limité à la Martinique, elle a frappé la Baie de Rodney Bay de plein fouet. Un énorme Ketch de 68 tonnes a chassé et s’est retrouvé tout près de nous, nous avons fait des manœuvres d’évitement et dans un ballet de chassé-croisé, Grands-Pas a passé par-dessus la chaîne de ce mastodonte tout près de sa proue. On se retrouve donc de l’autre côté. Cette tempête dure de 20 hre à 22 hre avec des vents violents et des rafales importantes.

Le lendemain, nous plongeons pour constater les dommages, le safran est ragué, la gaine de l’arbre d’hélice également, l’hélice semble correct et l’eau est trop trouble pour voir si la quille a subi des avaries. Pas de voie d’eau à l’intérieur, c’est bon signe. Nous devons sortir le bateau de l’eau afin de vérifier les dommages et réparer. Nous sommes présentement en cale sèche et en attente de l’estimation des coûts pour la réparation, les bris ne semblent pas si importants que l’on aurait cru.

Des amis Francine et Yves de Nan Shan ont été présents et aidants après cette aventure, on a apprécié leur présence et leur aide, des gens d’une grande générosité.

  Nous n’avons pas encore de caméra….pas de photos!!! DÉSOLÉ

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